LES STRUCTURES DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
(Paragraphes n°1, n° 5 et n° 6 du Préambule du Statut de l’Enseignement Catholique, articles n° 7 à 96 et annexes du statut)
L’évêque : Il est responsable de l’Enseignement Catholique de son diocèse. Il mandate le directeur diocésain comme autorité de tutelle assisté du conseil de tutelle diocésaine.
Tutelle diocésaine : Elle contribue à entretenir le dynamisme des communautés éducatives des établissements. Elle nomme le chef d’établissement, lui donne les orientations générales, lui apporte le soutien auquel il a droit et fait avec lui les évaluations nécessaires.
CODIEC : Composé des représentants de tous les partenaires de l’Enseignement Catholique Diocésain ce comité a pour mission de mettre en oeuvre les orientations pastorales du diocèse, en lien avec les orientations générales de l’Enseignement Catholique (étude de prospectives et de développement, cohérence dans les schémas des formations, création de réseaux).
Conseil d’Etablissement : Composé des représentants de tous les partenaires de l’école, il donne son avis sur les grandes orientations de l’établissement. Il est présidé par le chef d’établissement.
Conseil de pastorale : Composé de l’équipe éducative, des mamans catéchistes et de l’aumônier, il compose harmonieusement la progression en catéchèse. Le chef d’établissement ayant reçu une mission d’église est responsable de la pastorale à l’école.
OGEC: Composée de bénévoles, cette association assure une gestion sincère et transparente de l’école.
APEL : Composée de bénévoles, cette association est un lien essentiel entre l’école et les parents.
Réseaux : L’école Jeanne d’Arc fait partie du réseau « Notre Dame de la Garde » du diocèse de Marseille.
L’IDENTITE, LE CARACTERE PROPRE DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE DU DIOCESE DE MARSEILLE
Son association à l’état :
Les établissements catholiques d’enseignement sont associés au service public de l’éducation depuis le 31 décembre 1959 (loi Debré). Cette association n’est ni assimilation, ni complémentarité mais contribution originale au service de la Nation. Elle comporte des droits et des devoirs. Obligation de respecter les lois et les règlements de l’Education Nationale mais respect de son caractère propre.
Son caractère propre - sa mission d’église :
Il est inscrit dans la loi Debré et il s’efforce d’exprimer quelque chose d’inédit sur l’homme, quelque chose d’inédit à l’homme, au nom de l’Evangile dont l’école catholique est porteuse. Ainsi un établissement catholique d’enseignement se situe à la croisée d’une structure civile et d’une institution chrétienne. Cet enseignement se fait dans le respect total de la liberté de conscience. « Tous les enfants sans distinction d’origine, d’opinion ou de croyances y ont accès » (article 1 – loi Debré).
Sa diversité :
Les établissements de Marseille et des communes d’Aubagne, Carnoux en Provence, Cassis, Gémenos et La Ciotat se présentent très diversement. Il y en a des grands, des modestes, des colorés, des anciens, des plus récents, mais tous sont solidement implantés dans le paysage scolaire. Les sensibilités spécifiques des congrégations religieuses et des paroisses ont fait éclore des projets éducatifs singuliers. Les différences issues des pensées originelles réelles et variées ne sont pas antagonistes mais complémentaires.
L’accueil de tous :
Un établissement catholique d’enseignement est ouvert à tous non seulement par obligation légale mais aussi par choix pastoral.
Cette ouverture à tous les élèves est illustrée notamment par la reconnaissance par l’état du label Zone d’Education Prioritaire à 6 écoles et 3 collèges. Seul le diocèse de Marseille connaît cette appellation dans l’Enseignement Catholique français. Depuis la rentrée 2006, 2 collèges catholiques ont été labellisés "ambition-réussite".
L’accueil des enseignants se fait en les « respectant dans leurs options, car tous ne peuvent participer de la même manière au projet d’une école catholique puisqu’ils n’adhèrent pas de la même façon à l’Eglise. Mais aucun ne peut se dérober à cette obligation qu’il a contractée, de prendre part à une action éducative qui propose un sens de l’homme suivant la vision chrétienne » (Père M. Cloupet).
Ses enjeux à 10 ans :
Une analyse prospective pour 2010 a permis l’élaboration d’un programme intitulé «une passion d’éducation partagée ». Ce programme se déroule dans 3 domaines :
- le développement qualitatif et quantitatif des établissements
- l’identité et le caractère propre affirmés
- la mutualisation des ressources et des compétences pour une solidarité accrue